On pensait l’Allemagne en avance. Peut-être sur certaines choses, mais en matière d’acquis sociaux…
Introduits en 2000 par les réformes Hartz IV, les « minijobs » ont vu le jour à la base pour favoriser la réinsertion des chômeurs.
Ces mini-jobs ne sont soumis ni à cotisations ni à impôts et ne peuvent dépasser 400 euros par mois. Le problème, c’est qu’il y a eu une dérive du système : aujourd’hui, cela représente 7 millions de mini-jobbers en Allemagne.
C dans l’air (l’émission) a fait un reportage sur ces mini-jobs allemands :
Parmi ces mini-jobbers, près d’un million sont des seniors qui tentent d’arrondir leurs fins de mois. Plus de 100 000 d’entre eux sont âgés de 75 ans et plus. Même si certains préfère penser que ces seniors travaillent par plaisir la réalité est bien que ces retraités « tentent ainsi de s’en sortir » selon Süddeutsche Zeitung qui souligne « qu’en Allemagne, la pauvreté des seniors n’est pas une supputation mais une réalité ».